PREMIERE PARTIE : LA PAROISSE AU SORTIR DE LA REVOLUTION, RUPTURE OU CONTINUITE ?
1. "L'année terrible" à Saint-Marceau
2. Le prêtre réfractaire et les assermentés (fin 1790-1795)
a) 1790, Saint-Marceau est le faubourg d'Orléans le plus peuplé
c) Jean-François Pataud, le prêtre révolutionnaire
d) Un ancien évêque devient curé de l'église avant sa fermeture au culte
a) La réouverture des églises et le "retour" du curé Couet
b) Les habitants de Saint-Marceau choisissent et élisent leurs prêtres
4. Saint-Marceau, une paroisse populaire marquée par une modification de son paysage religieux
DEUXIEME PARTIE : SAINT-MARCEAU A L'OMBRE DE SON VIEUX CLOCHER
A. La mise en place du régime concordataire (1801-1809)
a) Le Concordat (15 juillet 1801)
b) Deux puissants interlocuteurs : l'évêque et le préfet
c) Une conséquence du Concordat: la fonctionnarisation du clergé
2. Les difficultés du rétablissement du culte
a) Une volonté de toucher le collectif et le particulier...
b) ... mais qui rencontre quelques obstacles
c) Le système des deux fabriques
3. Une situation matérielle et financière précaire
a) Des dépenses exorbitantes, mais pourtant indispensables
b) La réouverture de l'école des Frères : une situation longtemps instable
4. Le code des fabriques, base de la législation concordataire (30 décembre 1809)
B. Les dernières années de l'Empire vues de Saint-Marceau (1810-1815)
1. La réorganisation définitive de la fabrique
a) Un personnel relativement aisé...
b) ... et une fabrique aux revenus insuffisants
2. L'épopée napoléonienne : des uniformes chamarrés de la gloire aux haillons de la débâcle
a) L'Empereur et le Pape passent à Saint-Marceau
b) 1814 : devant l'ampleur de la déroute française, l'église est convertie en hôpital militaire
c) La première Restauration et l'arrivée d'un nouveau prêtre
d) L'occupation d'Orléans par les Alliés. Saint-Marceau reste "en France" avec les débris de la Grande Armée
C. Saint-Marceau sous la Restauration (1815-1830)
1. Une situation générale de marasme économique et une paupérisationde la population
a) La mise en place des ateliers de charité dans la lutte contre le chômage
b) Des travaux qui n'attendent pas
2. L'action de la fabrique : une gestion prudente ...
a) Des mesures contre les retards de paiement
b) Une économie dans le personnel de l'église : le suisse
c) Les trois confréries ne doivent plus être débitrices
3. ... afin d'assurer la décence du culte ...
a) Les dépenses nécessaires
b) La participation de laïcs dans les processions
4. ... autour d'une poignée d'hommes pieux ...
a) L'abbé Foucher
b) Les bienfaiteurs
5. ... dans un contexte de difficile rechristianisation
a) L'arrivée de nouvelles générations
b) L'échec des missions
c) Les dernières actions de la fabrique sous la présidence du curé Foucher
TROISIEME PARTIE : A L'EPREUVE DU TEMPS
A. 1835-1880 : Un seul curé pour Saint-Marceau
1. Jean-Michel Riballier, "vétéran du sacerdoce"
a) Son parcours avant d'être nommé à Saint-Marceau
b) Un prêtre compétent et d'une grande piété
c) A ses côtés, des vicaires parfois remarquables : le cas de l'abbé Rabotin, devenu secrétaire de monseigneur Dupanloup
d) 45 ans de présence au sud de la Loire
2. Une fabrique très fragilisée; courte embellie avant l'orage (1835-1849)
a) Des problèmes d'argent chroniques
b) En 1843, une timide amélioration...
c) ... mise à mal par l'inondation de 1846 : le temps des destructions
3. Les premières années houleuses d'une cure de première classe (à partir de 1849)
a) Saint-Marceau victime d'une injustice
b) La crise de 1859 : la fabrique menacée d'implosion
c) Une église "à bout de souffle"
d) Le départ de l'abbé Riballier
B. L'encadrement de la population : religion et charité
1. Le diocèse d'Orléans : une terre déchristianisée
a) La poursuite d'une lente dégradation
b) L'état de la pratique religieuse à Orléans en 1850
c) Le curé de Saint-Marceau confronté à une apparente indifférence de ses ouailles dans une paroisse peu fortunée
2. L'action pastorale de Félix Dupanloup par le biais du prêtre et des religieux de la paroisse
a) Priorité à l'enfance
b) Le soin des âmes au seuil de la mort
c) L'abbé Riballier : la charité faite homme
d) Les écoles
3. Grandeur et déclin des "bonnes oeuvres"
a) Un seul but : réconcilier la classe ouvrière avec la religion
b) La grande figure de l'homme d'oeuvres sous le Second Empire : L'abbé Tabouret
c) L'institution des Sourdes-muettes : une présence indispensable et reconnue
4. Charité collective et piété individuelle des laïcs
a) L'activité sociale des notables : l'exemple de la Société Alimentaire
b) La pratique religieuse à Saint-Marceau : indifférence réelle ou relative ? Le cas des jardiniers
c) Henri Courtin, le bienfaiteur de Saint-Marceau
C. Dans la tourmente des grandes crues décennales (1846, 1856, 1866)
1. Pourquoi ces crues furent-elles si catastrophiques ?
a) Protéger les propriétés bourgeoises
b) Assurer la navigation ligérienne
2. Entre Loire et Loiret, un territoire dévasté par les eaux
a) Les sauvetages - le courage des mariniers
b) Les mesures de salubrité
3. L'organisation des secours
a) Des dons et souscriptions venus de toute la France
b) Commissions et sous-commissions : le travail des notables
c) Trois grandes tâches : recenser, aider, indemniser
4. Après 1866, un choc psychologique salutaire
a) La prise de conscience des Saint-marcellins en 1872 : leur quartier doit être définitivement protégé
b) Les crues de la Loire : chance ou calamité pour Saint-Marceau?
QUATRIEME PARTIE : A LA CHARNIERE DE DEUX SIECLES, LA MUTATION D'UNE PAROISSE (1880-1914)
A. Un début de redéfinition sociale du quartier
1. L'accroissement de la population
2. Un enrichissement certain ...
a) L'arrivée de nouvelles couches sociales : le cas de la rue Dauphine
b) Saint-Marceau, centre mondial de l'horticulture
3. ... malgré une pauvreté persistante
B. Une nouvelle église pour Saint-Marceau : dans le souvenir de Jeanne d'Arc
1. Une seule priorité : reconstruire !
a) Trois prêtres au chevet de leur temple
b) Une situation devenue insupportable
c) Le vote favorable de la municipalité : les travaux peuvent débuter
2. Les modalités de la construction
a) Son financement
b) Les formalités
3. Le contexte historique : religion et patriotisme
a) Un asile pour les âmes
b) Au nom de la Pucelle d'Orléans, libératrice de la France
c) Une iconographie édifiante
4. Saint-Marceau, sanctuaire du monde chrétien
a) L'église est provisoirement achevée sans son clocher
b) La consécration de la nouvelle église
b) L'apothéose : la première paroisse dédiée à Jeanne d'Arc
C. La fin du régime concordataire
1. La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat (9 décembre 1905)
a) Une décision devenue nécessaire
b) Son contenu
2. L'application de la loi à Saint-Marceau
a) L'inventaire de l'église
b) La dissolution de la fabrique
3. Une nouvelle ère pour la paroisse Saint-Marceau
a) Un clergé rapproché de ses fidèles
b) Force d'un mouvement laïc : l'Union Paroissiale Saint-Marceau